Dans la 4ème édition de sa série d’articles sur la « task force Gabon » sur le climat, le Magazine Jeune Afrique s’est intéressé au profil de Michael Moussa-Adamo.
Avant de devenir ministre de la Défense il y a quelques années et, aujourd’hui, des Affaires étrangères, cet ancien journaliste a été ambassadeur du Gabon aux Etats-Unis pendant 9 ans.
« […] diplômé de l’université de Boston (États-Unis), est par la suite entré en diplomatie comme ambassadeur du Gabon à Washington, avant d’être rappelé à Libreville pour entrer au gouvernement au poste de ministre de la Défense. » pouvait-on lire dans le Jeune Afrique.
Comme il le précise dans ce dossier, ce patriote a largement servi son pays, ce qui lui a valu la confiance de l’ancien président de la République Feu Omar Bongo Ondimba.
« Muté aux Affaires étrangères lors du dernier remaniement en mars, il est devenu le porte-parole d’Ali Bongo Ondimba sur les questions relatives au réchauffement climatique. C’est ce qu’il a fait le 5 septembre à Rotterdam, appelant les pays donateurs à ‘assurer le soutien financier nécessaire au succès du programme d’accélération de l’adaptation aux changements climatiques en Afrique. »
Pour rappel, le Gabon est encore plus au centre des échanges sur la protection de l’environnement depuis la Semaine africaine sur le climat particulièrement réussie qui s’est déroulée à Libreville fin août-début septembre.
La bonne organisation de cet événement majeur qui est une étape clé avant la COP 27 prévue en novembre prochain en Egypte, symbolise parfaitement l’engagement du président de la République gabonaise. Considéré pour beaucoup comme « l’un des chefs d’État africains les plus investis dans la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la nature », selon l’hebdomadaire panafricain. Ali Bongo Ondimba ambitionne grâce à une stratégie innovante de « faire du Gabon un pays leader dans la préservation de la forêt du bassin du Congo »