Comme en Avril dernier, le chef du gouvernement est allé remettre les clés de véhicules et les documents de transport à des compatriotes qui ont choisi de se réorienter vers le transport urbain pour subvenir à leurs besoins.
« J’ai présidé, ce jour, la cérémonie de remise des clés et des documents afférents à la circulation des véhicules pour la seconde cohorte du programme “un Taxi, un Emploi, un Avenir”, coordonné par le Ministère de l’Emploi, de la Fonction Publique et du Travail. Il s’agit là d’une mesure importante du Président de la République, S.E.M Ali Bongo Ondimba pour favoriser l’insertion des jeunes par l’activité économique. » a indiqué le premier ministre depuis l’esplanade du pôle national de promotion de l’emploi.
Prenant la parole, le directeur général du PNPE, Hans Ivala a indiqué que : « Ce deuxième lot de onze (11) véhicules de marque Toyota Starlet dont le bon de commande a été initié en mai 2022 a été livré en totalité le vendredi 26 octobre 2022 par le concessionnaire. Comme pour la première cohorte, lesdits véhicules ont été mis aux couleurs de taxi de Libreville par le Centre International Multisectoriel de Formation et d’Enseignement Professionnels de Nkok. A titre de rappel, tous les véhicules sont équipés d’un système de géolocalisation avec possibilité d’un arrêt à distance et d’un suivi en temps réel des trajets. »
Pour, Madeleine Berre, la ministre en charge de l’emploi, « la mise en œuvre d’une activité entrepreneuriale est une opportunité offerte aux gabonais à la recherche d’un emploi de s’insérer dans la vie professionnelle, en vue de leur autonomisation financière. »
Rappelons que ce projet s’inscrit dans la droite ligne du plan d’accélération de la transformation (PAT) notamment dans la mise en œuvre de la task-force programme de facilitation de l’accès à l’emploi et vise à terme de permettre à 90 compatriotes, répartis sur l’ensemble du territoire national, de devenir propriétaires d’un taxi.
Il faut rappeler que 5 mois après le lancement de la première cuvée, le projet a déjà généré près de 40 millions de francs CFA. De quoi conforter l’ambition de ses promoteurs. Ainsi, après avoir révisé le compte d’exploitation d’un commun accord entre les différentes parties, 11 autres compatriotes ont rejoint le projet pour son 2e lot.
Hendrix qui fait partie de la toute première cuvée nous livre son sentiment. « Comme on dit, il n’y a pas de sot métier, il n’y a que des sottes personnes. Avec un peu d’organisation, j’arrive à épargner plus de 600 000 francs par mois tout en honorant mes engagement vis-à-vis du pôle nationale de promotion de l’emploi et ses partenaires. Dans mon ancien boulot, je gagnais moins de 450 000/mois. Alors ceux pensent que le taxi est un métier rétrograde, ils ne savent pas ce qu’il rate. Je souhaite la bienvenue à tous mes frères et j’espère qu’ils ne se laisseront pas décourager. Car, au bout de l’effort, nous deviendront nos propres patrons.«
