La première édition du One Forest Summit vient de s’achever et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a été une véritable réussite pour toutes les parties prenantes.
Pour le Gabon qui a accueilli de nombreux chefs d’Etat et leader de la préservation de la forêt tropicale. Les retours des participants sont plus qu’élogieux. À l’instar du président de la République française, Emmanuel Macron « Je salue les efforts qui ont été faits ces dernières années par le Gabon qui a su préserver sa forêt primaire. C’est un travail formidable qui a été mené. Ici, au Gabon, on a su préserver plus qu’ailleurs les forêts ».
Tous les acteurs présents ont été époustouflés par l’implication du Gabon dans cette cause. Un engagement qui par ailleurs trouve tout son sens au vu de la politique exemplaire en matière de préservation des forêts de notre pays depuis plusieurs années.
Pour le président de la République Gabonaise, S.E Ali BONGO ONDIMBA, cet événement est la concrétisation d’un combat mené depuis plusieurs années. Comme le rappel l’un des participants « cet événement a consacré le chef de l’Etat gabonais comme un indéniable leader dans ce dossier prioritaire pour la communauté internationale ». Une aura internationale qui affecte aussi bien évidemment son image dans le pays.
Ainsi pour un professeur en science politique de l’UOB « La venue d’une dizaine de chefs d’Etat à quelques mois seulement de l’élection présidentielle pour laquelle il sera probablement candidat, rehausse, qu’on le veuille ou non, la stature du chef de l’Etat et le place en situation très favorable par rapport à ses adversaires de l’opposition ». Un véritable scénario catastrophe pour cette faction de la classe politique locale qui en plus de n’être pas parvenu à faire annuler à la venue du président Macron, puis avoir échoué dans leurs tentatives à obtenir une audience avec ce dernier. Leurs espoirs de soutien ont finalement été stoppés net lorsque le leader a pris « position » en refusant clairement de s’immiscer dans les affaires intérieures du Gabon (plus précisément dans le volet électoral).
Et pour la forêt tropicale équatoriale, « personnage central » au cœur de ce sommet c’est aussi une réussite. Car si elle constitue un important piège naturel à carbone et bénéfice d’un taux de déforestation, est très faible, les ressources nécessaires à sa préservation devraient être impactées positivement par ce surplus d’attention. Selon le ministre gabonais de l’Environnement, Lee White « Pour la lutte contre les dérèglements climatiques et la protection de la biodiversité, c’est une excellente nouvelle ».
