L’État gabonais poursuit son engagement en faveur d’une gouvernance environnementale de proximité. Ce lundi, le ministre de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat, Mays Mouissi, a signé un protocole d’accord avec la société pétrolière ASSALA Gabon SA, en présence de son homologue du Pétrole et du Gaz, Sosthène Nguema Nguema. L’accord vise à renforcer les capacités locales de suivi et de préservation de l’environnement dans la province de la Ngounié.
Fruit d’un dialogue soutenu entre l’administration et le secteur privé, ce protocole inaugure une collaboration structurée autour de trois axes stratégiques. Il prévoit d’abord la création d’un comité de surveillance de la biodiversité, chargé d’évaluer l’impact des activités industrielles d’ASSALA sur les écosystèmes. Ce mécanisme permettra une veille continue sur la faune, la flore et les habitats naturels dans les zones d’exploitation.
Le deuxième pilier de cet accord est un programme d’immersion professionnelle. Trois jeunes Gabonais, ou agents du ministère, seront formés aux meilleures pratiques de gestion environnementale. Cette démarche vise à consolider une expertise nationale, essentielle à la souveraineté écologique du pays et à l’application des normes internationales.
Enfin, l’engagement le plus concret concerne la construction d’une brigade environnementale dans la province de la Ngounié. Financée à hauteur de 115 millions de FCFA par ASSALA Gabon SA, cette unité opérationnelle assurera une présence renforcée des services de l’État sur le terrain, en matière de contrôle, de sensibilisation et d’intervention.
Au-delà du geste financier, cette initiative traduit une volonté commune de replacer l’environnement au cœur du développement économique. Elle consacre une approche partenariale où l’entreprise devient actrice de la transition écologique, et où l’État impulse une nouvelle dynamique de régulation, ancrée dans les territoires.
