Au cours d’une réunion le 15 décembre dernier à Libreville entre André Baya, l’administrateur général d’Ivindo Iron, joint-venture entre le groupe minier australien Fortescue et l’Etat gabonais, le ministre des Mines, Elvis Ossindji, et son collège du Travail, Madeleine Edmée Berre, cette question était au cœur du débat.
Cette rencontre était essentiellement axée sur « les perspectives d’emploi en faveur des Gabonais » mais aussi sur « le soutien apporté par la direction générale du Travail en matière de respect du nouveau Code du travail dans le cadre du projet d’exploitation du fer de Belinga dans la province de l’Ogooué Ivindo » ou encore sur « l’implication du Pôle national de la promotion de l’emploi (PNPE) et ses différents programmes d’accompagnement des jeunes impactés par le projet minier. »
Pour les autorités gabonaises, il s’agit tout à la fois de « créer un maximum d’emplois pour les Gabonais mais aussi de garantir les meilleures conditions d’emploi possibles pour les Gabonais qui seront recrutés dans le cadre de ce projet », précise une source au ministère des Mines.
Le gisement de fer de Belinga a été découvert en 1955 et s’étend sur une superficie de 4500 km2 avec des réserves estimées à 1 milliard de tonnes pour une teneur en fer d’environ 65 %. Des caractéristiques qui en font l’« un des plus grands gisements d’hématite à haute teneur non développés au monde », selon Fortescue Metals Group.
Le 16 octobre 2022 à Makokou dans la province de l’Ogooué-Ivindo, Ivindo Iron, joint-venture entre le groupe minier australien Fortescue Metals Group et l’Etat gabonais, a démarré la phase d’exploration de ce gisement de fer de Belinga. Celle-ci devrait durer trois ans et nécessitera un investissement de 90 millions $ (environ 58,8 milliards de FCFA).
Ce sont des milliers d’emplois qui sont attendus de ce projet quand il entrera enfin en exploitation.
