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samedi, mai 24, 2025

Marcelle Ibinga épouse Itsitsa : une ministre à l’écoute pour redynamiser l’enseignement supérieur au Gabon

Nommée récemment à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Marcelle Ibinga épouse Itsitsa s’impose déjà comme une figure engagée dans la revitalisation de ce secteur clé. Enseignante-chercheuse de profession, elle incarne une double légitimité, à la fois académique et institutionnelle, qui lui permet d’aborder avec discernement les enjeux qui font face à l’enseignement supérieur au Gabon.

Lors de sa première rencontre officielle avec les responsables des établissements publics supérieurs, le ministre a démontré sa volonté d’agir rapidement et efficacement. Ces échanges ont permis de dresser un état des lieux des difficultés structurelles et organisationnelles rencontrées par les universités. Parmi les points abordés figuraient notamment le déficit en infrastructures, le manque de ressources humaines qualifiées et les lacunes dans les outils pédagogiques.

Inscrivant son action dans la vision du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, Marcelle Ibinga épouse Itsitsa a insisté sur l’importance de remplacer l’éducation au cœur du développement national. Selon elle, l’Université gabonaise doit s’affirmer comme un levier stratégique pour répondre aux défis économiques et sociaux du pays. Cette ambition passe par une adaptation significative des programmes de formation et par une recherche scientifique mieux orientée vers les priorités nationales.

La ministre a appelé ses collègues et collaborateurs à adopter une approche plus rigoureuse et performante dans leurs missions. L’objectif est double : former des étudiants capables de répondre aux exigences du marché du travail et produire des recherches applicables aux secteurs prioritaires, tels que l’agriculture, l’énergie, ou encore les nouvelles technologies. Pour cela, la qualité des enseignements, mais aussi celle des infrastructures de recherche, devront être renforcées.

Elle a également souligné la nécessité pour les établissements supérieurs gabonais de s’aligner sur les normes internationales. Le Gabon aspire à faire de ses universités des références non seulement au niveau sous-régional, mais aussi continental. Cela implique la mise en place de partenariats internationaux stratégiques et une meilleure intégration des chercheurs gabonais dans les réseaux académiques globaux.

Avec cette dynamique, Marcelle Ibinga épouse Itsitsa souhaite redonner à l’Université gabonaise ses lettres de noblesse, tout en soutenant l’émergence d’une main-d’œuvre locale hautement qualifiée. Ces réformes, si elles aboutissent, pourraient placer le Gabon sur la voie d’un développement durable et inclusif, en capitalisant sur le savoir comme moteur de progrès.

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