Le numéro un gabonais séjourne actuellement au pays de l’oncle Sam où il doit prendre part au Sommet Etats-Unis – Afrique qui s’ouvre ce jour jusqu’au 15 décembre à Washington. Face aux sénateurs américains, Ali Bongo Ondimba a appelé à intégrer la conservation dans les politiques de développement.
« Il existe un lien clair entre la gouvernance environnementale et la prospérité économique en Afrique. » rappelle le chef de l’Etat gabonais au sénateurs américains avec qui il s’est entretenu plus tôt dans la matinée.
« Les nations doivent tous se réunir pour éradiquer la criminalité liée à la faune et améliorer la gestion des forêts. » a-t-il poursuivi. Et dans ce sens, le Gabon, son pays, dispose d’une certaine expertise qui fait de son pays, le dernier « Eden » pour de nombreuses espèces vitales pour la survie de la planète.
« Un investissement dans la conservation est un investissement dans la paix et la sécurité. » conseillé le numéro un gabonais dont le pays est réputé pour sa politique avant-gardiste en matière de préservation de l’environnement et des espèces.
Il faut rappeler que le Gabon, qui fait partie du 2ème poumon vert de la planète, est recouvert à 88% de forêt. Ces dernières années, le pays fait des émules pour avoir séquestré des millions de carbone ce qui permet de limiter les effets de serre dans l’atmosphère et donc de protéger la planète. Il est impérieux de prendre des décisions fortes pour laisser une planète viable aux générations futures. D’où ces recommandations du numéro un gabonais aux acteurs politiques américains.