Dans une enquête particulièrement fournie et publiée très récemment, le média français Libération braque les projecteurs sur les « rouages de ce qui pourrait être l’un des principaux circuits de détournement des recettes du pétrole congolais, de Paris à Brazzaville en passant par la Suisse et Monaco ». En conséquence, écrit Libération, « la société Orion Oil et son patron Lucien Ebata, proche du président Denis Sassou-Nguesso et aux multiples relations avec des personnalités économiques et politiques françaises. »
D’après le média français, « plusieurs centaines de millions d’euros se seraient évaporés. » C’est « l’arrestation à Roissy de l’homme d’affaires Lucien Ebata, en possession d’une énorme quantité de liquide, (qui) a mené les douaniers sur la piste de sa société, soupçonnée d’être au cœur d’un vaste système de détournement de fonds publics au profit du clan du président Sassou-Nguesso ».
Le Congo est le 3e pays producteur de pétrole en Afrique subsaharienne, avec 350 000 barils de pétrole par jour.
En dépit de ces substantiels avantages, il fait partie des pays les plus pauvres de la planète et mais surtout l’un des plus corrompus aussi.
Se fondant sur la mauvaise gestion des finances publiques des autorités congolaises, le FMI a plusieurs fois refusé d’octroyer au pays son soutien.