Entre politique de protection, création des parcs nationaux en 2002 et embauche de 800 gardes forestiers, déforestation, la population d’éléphants au Gabon a progressé avec le soutien de bataillons de la gendarmerie et de l’armée pour ne citer que ceux- là.
La forêt gabonaise est considérée comme un trésor national. « Avec une couverture forestière de 85 %, le petit pays d’Afrique équatoriale compte désormais 95.000 individus de cette sous-espèce des éléphants d’Afrique. Les efforts de conservation ont permis
de faire croître cette population« , a indiqué le site en ligne Lefigaro.fr.
Parmi les mesures prises ces dix dernières années, il y a eu l’interdiction de l’exportation de
bois brut, au profit de produits transformés ou de meubles fabriqués dans le pays. Ce qui a contribué à multiplier par dix la valeur de la forêt et d’autant le nombre d’emplois
créés dans le pays. Par ailleurs, la superficie des aires marines protégées a augmenté de moins de 1 % à 26 % dans le pays. « Des progrès comparables sont promis pour les forêts, où 22 % du territoire seraient déjà protégés« , évoque le média.
A cela s’ajoute l’initiative portée par le Costa Rica et la France pour créer 30 % de terres et d’aires marines protégées a été anticipée par le Gabon.
Pour sa part, Kristian Metcalfe, du Centre de
conservation et d’écologie à l’université Exeter de la Grande-Bretagne, «l’initiative Gabon bleu, créée en 2013 par le président Ali Bongo Ondimba, a été un premier pas crucial».