Sous l’impulsion du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon franchit une nouvelle étape dans la modernisation de ses infrastructures. Ce samedi, le chef de l’État a supervisé la signature d’une convention majeure entre le gouvernement et l’entreprise Porteo BTP, portant sur l’aménagement et le bitumage de la route Alembe–Mikouyi, longue de 300 kilomètres.
Ce chantier, dont le coût s’élève à 140 milliards de FCFA, est principalement financé par la BGFIBank. Il s’inscrit dans la volonté présidentielle de remodeler durablement le réseau routier national, de renforcer la cohésion territoriale et d’améliorer la mobilité entre les bassins économiques du pays. L’aménagement de cette voie stratégique devrait permettre de désenclaver plusieurs zones enclavées tout en facilitant l’interconnexion entre les axes routiers, ferroviaires et aériens.
Selon le ministre des Travaux publics, Edgard Moukoumbi, jamais un linéaire aussi long n’avait été attribué à une seule entreprise dans l’histoire des grands travaux publics du pays. Les opérations, qui débuteront aux deux extrémités du tracé, devront notamment composer avec des contraintes environnementales sensibles, comme la traversée de la réserve de la Lopé, site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Au-delà de sa dimension technique, le projet incarne un choix politique assumé : celui d’un État qui investit dans la durée et dans les régions. Il s’agit d’un pas décisif vers un aménagement plus équilibré du territoire, au service des populations comme des acteurs économiques.
Avec ce programme, le Président Oligui Nguema entend traduire en actes son ambition de redonner au Gabon une structure logistique à la hauteur de ses enjeux nationaux et régionaux. Ce projet routier en est l’un des symboles les plus concrets.
