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lundi, mai 19, 2025

Le conseil des ministres acte la création de la société d’agriculture et d’élevage du Gabon (SAEG)

Le 23 juillet 2024, le Conseil des ministres a marqué un tournant décisif dans l’histoire agricole du Gabon avec l’adoption d’un projet d’ordonnance révolutionnaire. La naissance de la Société d’Agriculture et d’Élevage du Gabon (SAEG) a été officialisée, promettant de redynamiser un secteur vital pour le pays. Sous la supervision directe du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, cette nouvelle entité représente un jalon majeur dans la quête de sécurité alimentaire du Gabon.

La SAEG, entièrement sous contrôle étatique, aura une mission ambitieuse : propulser la production agricole et animale à de nouveaux sommets. En développant, transformant et commercialisant les produits issus de ces secteurs, la SAEG aspire à stimuler non seulement la production mais aussi à assurer une qualité et une diversification accrues des produits disponibles sur le marché gabonais.

Au cœur de cette initiative se trouve un objectif crucial : soutenir les agriculteurs et les éleveurs locaux. La SAEG mettra en place des programmes d’assistance et de formation pour aider les producteurs à optimiser leurs pratiques, favorisant ainsi une croissance durable et une meilleure rentabilité.

Cette démarche s’inscrit parfaitement dans la stratégie globale du Gabon visant à renforcer sa souveraineté alimentaire. En réduisant sa dépendance aux importations alimentaires, le pays espère atteindre une autosuffisance progressive, garantissant ainsi une sécurité alimentaire accrue pour ses citoyens.

La création de la SAEG est bien plus qu’une simple réforme ; elle incarne une véritable révolution verte. En revitalisant le secteur agricole, le Gabon se prépare à relever les défis futurs avec une résilience renforcée et une économie plus autonome.

En somme, la Société d’Agriculture et d’Élevage du Gabon est appelée à jouer un rôle de premier plan dans la construction d’un avenir alimentaire stable et prospère pour le pays. C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour l’agriculture gabonaise, promettant des avancées significatives et durables.

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