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jeudi, novembre 21, 2024

La flagrante absence d’impartialité de RSF dans son classement 2023 sur la liberté de la Presse mise à l’index

Suite à la publication du nouveau Classement de Reporters Sans frontières (RSF) qui sert à mesurer la situation de la liberté de la presse dans chaque pays du monde, la question vient à se poser si l’organisme français ne prend véritablement aucun parti pris dans l’établissement de son rapport, et ne cache pas derrière cette noble façade, un agenda politique bien précis.

Fondée en 1985 par Robert Ménard, Jean Claude Guillebaud et Rony Brauman, Reporters Sans Frontières a pour but officielle de « défendre la liberté de la presse dans le monde, c’est-à-dire le droit d’informer et d’être informer conformément à l’Article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme ».

Néanmoins, ces derniers mois sa légitimité est remise en question à cause de son manque d’objectivité concernant le mode de fonctionnement des médias en occident. Tandis que RSF s’est offusqué suspension des médias français au Mali et au Burkina Faso, il s’est évertué à passer sous silence l’interdiction des médias russes en Europe.

N’est-ce pas là un moyen de s’attirer les faveurs du monde du pouvoir ? Surtout que l’organisme affirme ouvertement que seuls les pays sous-développés l’intéressent, tout en mettant en sourdine les dérives françaises et d’autres pays de l’atlantique.

Il est clair que l’analyse de Reporters Sans frontières (RSF) mérite un travail de réflexion plus poussé, et neutre au vu de certaines situations dans le monde, tout en évitant de faire quelquonque préférence politique. Chaque média du monde, mérite d’exercer son métier en toute indépendance avec un regard observateur juste.

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