Depuis son accession au pouvoir, Brice Oligui Nguema s’attelle à restaurer la transparence dans la gouvernance et à faire toute la lumière sur les détournements ayant marqué l’ère Bongo. Interrogé par RFI et France 24 sur la détention de Sylvia et Noureddine Bongo, le chef de l’État a tenu à dissiper toute ambiguïté : « La justice dispose de preuves. Ce n’est pas une accusation de ma part, c’est l’application stricte de la loi. »
Balayant toute suspicion de règlement de comptes politique, il a insisté sur le respect des procédures judiciaires en vigueur. « Le procès aura lieu et sera mené dans les règles d’un procès équitable« , a-t-il affirmé, réfutant catégoriquement les allégations de détention arbitraire ou de mauvais traitements.
Face aux critiques pointant la lenteur de la procédure, le président a rappelé que les affaires complexes nécessitent des investigations approfondies. Il a également révélé que certains documents officiels avaient été signés en dehors des circuits institutionnels, mettant en évidence la mainmise d’un cercle restreint sur les décisions étatiques.
Cette prise de parole renforce l’image d’un dirigeant déterminé à restaurer l’État de droit et à mener son action sans concessions, y compris à l’encontre des figures les plus influentes de l’ancien régime. Son message est clair : les pressions extérieures ne feront pas dévier la trajectoire judiciaire engagée.