Si le profond ressentiment de Laurence Ndong envers la majorité présidentielle n’est plus à présenter, son manque de discernement dans ses prises de parole lui étonne toujours.
Sur son compte Twitter, l’activiste déclarait « #ONEFORESTSUMMIT #ONEDEATHSUMMIT @MARIAMALAGARDIS JOURNALISTE @LIBE INTERDITE D’ENTRÉE AU GABON MALGRÉ UN VISA DÉLIVRÉ PAR LE CONSULAT, POURQUOI ? QUID DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE!! LES RÉGIMES RÉPRESSIFS EMPIRENT TOUJOURS. CHAQUE SOUTIEN LEUR DONNE DES AILES. #GABON #DICTATURE. »
Une nouvelle pique qui surprend même ses anciens collaborateurs « Laurence est aveuglée par son combat politique (…) On peut certes ne pas partager toutes les options du pouvoir gabonais, et même aucune. On peut considérer que tout n’est pas parfait, y compris sur le plan de certaines libertés. Mais dire que c’est une dictature répressive alors qu’on encense par ailleurs la Russie de Vladimir Poutine, ça n’est pas crédible ». Pour lui, elle est « dans une forme de dérive. »
Un avis partagé par Marc Mve Bekale qui lui sa participation reprochait au sommet Russie-Afrique dans une lettre ouverte. Lors de cette rencontre, elle avait d’ailleurs choqué plus d’une personne en tenant des propos aux antipodes de la cause des défenseures des droits de l’Homme.
Selon une source française « D’une part, nous nous y attendions. D’autre part, elle est portée par des gens souvent manipulés dont le niveau de crédibilité et d’influence est faible, pour ne pas dire inexistant ».
Pour un professeur en communication de l’UOB, la situation de Laurence NDONG est bien plus tragique « C’est souvent moins par conviction que par ego que des personnes font ce genre de tweet […] Tout ce bruit sur les réseaux sociaux se dissipe au bout de quelques heures, voire quelques minutes. Et le lendemain, on a déjà tout oublié. »