Détaillants, grossistes et demi- grossistes en gros, les opérateurs économiques ont eu droit à une journée de sensibilisation animée le 26 septembre dernier par la Direction générale de la concurrence et de la consommation et celle du commerce. Le but étant de leur communiquer les prix arrêtés par la nouvelle mercuriale et de leur rappeler les sanctions encourues.
D’un ton ferme, Luther Steeven Abouna, directeur général de la DGCC a saisi cette visite de terrain pour donner de la voix: « Vous pouvez compter sur nous pour faire appliquer ces sanctions qui sont prévues par la loi. Ce sont des amandes qui vont de 5 000 à 300 millions de FCFA pour le non-respect des prix. Il y a également des peines d’emprisonnement de 3 mois à 3 ans et des fermetures provisoires ou définitives des commerces ».
A en croire la DGCC, cette phase de mise en garde qui rappelons- le n’en est pas à sa première édition, sera suivie dès le 1er octobre 2022 d’une phase répressive. « Nous allons intensifier les contrôles pour nous assurer que cette mercuriale est bien respectée », lit-on dans les colonnes du journal en ligne Le Nouveau Gabon.
Il y a lieu de préciser qu’en dehors de cette action de terrain, un numéro vert 8085 ainsi qu’un numéro Whatsapp 061 000193, une page Facebook et un site internet sont mis en place pour signaler des cas de non-application de la nouvelle mercuriale, aux services compétents.
La direction générale du Commerce n’est pas en reste
Selon les informations fournies par la directrice générale , Zéphirine Etotowa Ntutume, le ministère du Commerce délivre un agrément d’importateur « vie chère » aux opérateurs économiques qui importent les produits de première nécessité.
Elle a fait savoir que « cet agrément offre des avantages à ces opérateurs économiques. En contrepartie, nous exigeons de ces opérateurs économiques le respect de la norme en vigueur en matière d’approvisionnement ».
Pour rappel, la nouvelle mercuriale résulte de la concertation qui a eu lieu le 15 septembre dernier entre le gouvernement, les opérateurs économiques et les associations des consommateurs.
Laquelle plafonne les prix de 48 produits alimentaires importés de catégories viandes, volailles, poissons, conserves, riz et produits laitiers avec effet le 1er octobre prochain sur toute l’étendue du territoire national.