26.8 C
Libreville
jeudi, mars 13, 2025

Grève des greffiers : Oligui Nguema obtient une trêve, l’attente de réponses commence

La scène s’est jouée au Palais présidentiel ce 12 mars. Alors que les bras de fer entre les greffiers et leur tutelle paralysaient une partie du système judiciaire, Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu les représentants du Syndicat national des greffiers (Synagref). L’objectif était clair : tenter de rétablir le dialogue là où il semblait définitivement rompu.

Les échanges ont porté sur les points de crispation récurrents : conditions de travail dégradées, reconnaissance statutaire en suspens, promesses jamais concrétisées. Autant de sujets qui alimentent, depuis des années, le malaise dans cette profession clé du fonctionnement judiciaire. Le président, soucieux de décrisper le climat, a insisté sur la nécessité d’un dialogue franc et direct.

Selon une source proche de la rencontre, le chef de l’État a mis en avant une volonté d’écoute. Il aurait souligné l’importance de restaurer la confiance, sans promesse tapageuse mais avec la volonté affichée de remettre le dossier sur la table. Des propositions accueillies avec prudence par les représentants syndicaux.

À la sortie de l’audience, le ton s’est apaisé. Le Synagref a annoncé la suspension de sa grève, un signal interprété comme une ouverture, mais sans renonciation. « L’intérêt national premier, mais nous restons vigilants », a précisé Me Ndong Christ Ghislain, président du syndicat, insistant sur le caractère provisoire de cette accalmie.

Reste désormais à transformer les promesses en mesures concrètes. Si l’exécutif espère avoir désamorcé une crise, les greffiers attendant des actes, pas des discours. Le gouvernement est donc attendu au tournant, face à une profession qui, malgré sa retenue, ne semble plus disposée à patienter indéfiniment.

Derniers articles
Articles similaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici