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samedi, décembre 7, 2024

Gabon : Se fondant sur le niveau d’endettement en relative baisse, le FMI se montre confiant dans la relance de l’économie gabonaise preuve que la méthode Ossouka Raponda fait mouche

Ce 15 novembre 2022, le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) a présenté aux parlementaires gabonais le rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne et s’est montré particulièrement optimiste concernant les perspectives économiques à venir du Gabon, notamment sa relance économique.

Agou Gomez, le représentant résident du FMI se fonde sur les progrès enregistrés par le Gabon ces derniers mois dans plusieurs secteurs. S’agissant de l’épineuse et très sensible question de la dette du Gabon, son niveau taux a énormément fondu entre 2021 et 2022. « Lorsqu’en 2021, nous faisions le programme du FMI, on souhaitait réduire la dette du pays de 78 % à 70 % du PIB (produit intérieur brut) en 2024. En 2022, le pays a déjà sa dette bien en deçà de cet objectif. La dette du Gabon est autour de 55 % du PIB. Cela signifie qu’il y a eu un renforcement notable de la qualité de la situation financière du pays en lien avec une politique budgétaire relativement prudente, mais surtout aidée avec la hausse du prix du pétrole », a souligné Agou Gomez durant cette échange qui a été suivi d’une conférence de presse. Il faut noter qu’à fin mars 2022, d’après les statistiques de la direction générale de la Dette (DGD), l’encours de la dette publique du Gabon s’établissait à 7 000 milliards de FCFA environ.

A en croire le FMI, la croissance devrait se poursuivre au cours de cette 2022 au Gabon. Partie de 1,5 % en 2021, elle devrait arriver 2,7 % en 2022, et 3,7 % en 2023. Une croissance portée par le rebond du secteur hors-pétrole. En particulier, les activités minières, agricoles, du bois, des télécommunications ainsi que des industries de transformation, a-t-on appris.

Cependant, les perspectives économiques du Gabon auraient pu être davantage encourageantes selon l’institution de Bretton Woods, malheureusement c’était sans compter avec la flambée générale des prix au niveau international. « L’inflation s’est inscrite en forte hausse ces deux dernières années, essentiellement sous l’effet de facteurs externes, notamment les prix alimentaires mondiaux, les cours du pétrole et les perturbations des chaînes d’approvisionnement », a indiqué Agou Gomez.

En dépit de ces probables écueils, le FMI recommande à l’Etat de maintenir le cap afin de consolider les avancées positives enregistrées durant ces derniers mois. Le FMI encourage, en effet, le Gabon à œuvrer pour que les finances publiques du pays demeurent solides, pour qu’en cas d’autres crises, le pays résiste de bien belle manière. Le Gabon devrait selon l’institution de Bretton Woods, travailler à réduire les exonérations fiscales accordées dans les secteurs d’activité qui ne touchent pas à la vie des populations et réorienter les subventions de façon à ce qu’elles soient bénéfiques principalement aux populations économiquement faibles.

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