Le député de la Transition, Alexandre Awassi, a récemment partagé ses réflexions sur l’importance cruciale du futur référendum, une décision qui façonnera le destin de notre nation pour les années à venir.
Dans une tribune, l’Honorable Awassi a déclaré : « En ce qui concerne le référendum et le « OUI » qui l’accompagne, j’ai promis de justifier et de discuter des zones d’ombres une fois le texte disponible. Pour l’instant, le « OUI » répond à certaines logiques. Ce texte, qui ne sera probablement pas très éloigné de la Constitution de 1991, est le fruit des discussions tenaces tenues lors du dialogue national inclusif, où des centaines de nos concitoyens ont partagé leurs avis variés. Certains ont été peu plaisants, d’autres encourageants, parfaits, et d’autres encore à parfaire. C’est donc le résultat d’une expression légitime. »
Awassi souligne également que le « OUI » représente une aspiration à retrouver un cheminement normal pour notre nation, basé sur la Constitution. Le « OUI » soutient également la volonté manifestée par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), dirigé par le Président Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce dernier, en prenant les rênes du pays, a clairement défini leurs objectifs, et leurs intentions nous incitent à les accompagner et à croire en leurs efforts perceptibles. Il l’a rappelé fermement dans ses discours, notamment à Moanda, soulignant l’urgence de sortir de la transition pour permettre la bonne marche de notre pays.
Awassi anticipe que certains points du texte seront certainement discutés et même fortement politisés, mais il croit que les processus démocratiques trancheront ces débats. Il reste réaliste quant à l’ampleur de l’engagement citoyen : « Même avec la mise à disposition du texte, je ne pense pas que tout le monde, comme par enchantement, lira la Constitution. »
Pour conclure, l’Honorable Awassi encourage la nation à ne pas se laisser freiner par une insatisfaction ponctuelle. « Ce n’est pas au motif d’une insatisfaction sur un point ou deux qu’il faut s’abstenir d’avancer. La discussion peut effectivement être approfondie. » En ces temps de transition, il appelle à un engagement constructif et à un dialogue continu pour le bien de notre nation.
