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samedi, décembre 7, 2024

Gabon : Redoutant l’influence grandissante de la majorité autour d’Ali Bongo Ondimba, l’Union Nationale et le RPM programment dans la précipitation des rencontres politiques

Décidément l’activisme de Steeve Nzegho Dieko sous la houlette du Distingué Camarade Président a fait perdre le sommeil aux écuries de Paulette Missambo et d’Alexandre Barro Chambrier. Ces derniers mois, le président de la République et le secrétaire général du PDG offre une véritable démonstration de force à l’opposition gabonaise qui est plus que jamais miné par le démon de la division. Et pour ne rien arranger, il y a les démêlés judiciaires de Guy Nzouba Ndama qui pourraient bien lui être fatale et affaiblir un peu plus son camp politique.

Avec un Ali Bongo Ondimba sur tous les fronts. Il enchaine les audiences, les tournées sur le terrain, à Libreville comme dans le reste du pays et reste très sollicités à l’international. Aidé en cela par le gouvernement et le très remuant Steeve Nzegho Dieko que certains au sein de la majorité présentent comme quelqu’un de très avenant.

Ainsi, pour essayer d’exister les partis de Paulette Missambo et Alexandre Barro Chambrier ont, respectivement, annoncé une rentrée politique le dimanche 27 novembre 2022 à la Chambre de Commerce de Libreville pour l’UN et un premier congrès Ordinaire prévu à Libreville, les 2, 3 et 4 décembre 2022 pour le RPM.

Pour cet enseignant en Science politique que nous avons consulté : « Il faut y voir une vaine tentative pour l’Union Nationale version Paulette Missambo et le RPM de Barro Chambrier, une façon de rappeler à tous qu’ils font toujours partie de la vie politique Nationale. »

Er de rajouter : « L’Union a implosé au point de donner place à 2 factions. Une conduite par Paulette Missambo conformément au congrès et l’autre par Paul-Marie Gondjout, le gendre de l’ancien président de cette formation politique. Ce dernier conteste à l’actuelle dirigeante de l’Union Nationale tout leadership et redoute qu’elle ait les coudées franches pour conduire le parti face à Ali Bongo Ondimba en 2023. De l’autre côté, il y a Alexandre Barro Chambrier qui estime que son heure de gloire est arrivée. Il a déjà sillonné le pays et c’est maintenant qu’il veut organiser un congrès pour désigner le candidat de son parti politique. C’est clair que l’agitation de ces partis politique est motivée par l’influence grandissante sur le terrain de la majorité autour d’Ali Bongo Ondimba. Surtout, qu’il a un moment été envisagé le ralliement au PDG du député Les Démocrates, Dr Seraphien Akure-Davain. D’ailleurs, je ne serais pas surpris qu’il (Dr Seraphin Akure-Davain, devenu suite aux ennuis judiciaire de Guy Nzouba Ndama, le véritable patron de Les Démocrates) organise lui aussi une rencontre politique pour ne pas se laisser distancer par ses amis. »

En tout cas, les choses déjà mal embarquées pour l’opposition face au PDG en 2023. Car, 9 mois des élections pour le fauteuil présidentiel, aucun acteur de l’opposition n’émerge réellement comme une alternative à Jean Ping comme futur challenger du président Ali Bongo Ondimba. Enfin, quand il aura confirmé sa participation à la prochaine présidentielle.

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