L’ancien vice-premier ministre redevenu opposant après son exclusion du gouvernement connu pour vivre en roue libre n’a pas mâché ses mots envers celui qui se rêve déjà en patron de l’opposition gabonaise pour l’élection présidentielle de 2023.
Ces derniers jours, le président du parti RPM multiplie les déclarations susceptibles de mettre à mal la cohésion nationale et le vivre-ensemble. Celles-ci ont heurté plusieurs personnes aussi bien dans la majorité que dans sa famille de l’opposition.
Notamment, Bruno Ben Moubamba, acteur politique gabonais assez particulier. Si Alexandre Barro Chambrier se plait à affirmer régulièrement qu’en 2023 « Nous allons faire ce qui n’a encore jamais été fait dans ce pays », l’ancien vice-premier ministre le considère tout simplement comme un vulgaire « poltron ».
En effet, ce philosophe et politique, arrivé 3e à la dernière élection présidentielle, n’a jamais mâché ses mots envers ses amis de l’opposition. De plus, il est convaincu qu’Alexandre Barro Chambrier ne saurait représenter une alternative crédible. Ses propos au relents populistes n’auraient pour seul objectif que de s’attirer la sympathie du public. En cas de violence, ce que nous ne souhaitons pas, il semble convaincu que le président du RPM prendrait ses jambes à son coup.
On comprend mieux pourquoi, Bruno Ben Moubamba traite Alexandre Barro Chambrier de « peureux ». Car, plutôt que d’entretenir les populations sur la base de son projet de société, il se fait le promoteur de la violence, de la division, de la haine voire du meurtre. Mais, il n’st en aucun cas envisageable que les gabonais servent de « chairs à canon ».