Le 13 février 2023, le chef de l`Etat a convié toute la classe politique, majorité comme opposition, pour une concertation pour des élections aux lendemains apaisés. Pour éviter que les acteurs ne se disperse, il a pris le soin de les instruire de se focaliser exclusivement sur les questions électorales, ceci dans un délai de 10 jours. Si une certaine opposition avait d’autre plan, celle-ci a fini par claquer avant de revenir la queue entre les jambes, mais trop tard.
Ainsi, après constitution paritaire du bureau des travaux, les représentants de la majorité et de ceux de l’opposition ont travaillé dans les délais impartis et procédé à la remise du rapport ce vendredi 23 février 2023 à Ali Bongo Ondimba.
Ce dernier a d`ailleurs félicitė toutes les parties pour le respect des délais, pour la qualité du travail et des échanges dans une recherche mutuelle d’apaisement et des décisions/recommandations consensuelles.
Les travaux ont confirmé la durée de chaque mandat électif à 5 ans, acté le retour des élections présidentielles, ainsi que lq non-limitation des mandats électifs à un tour – la liberté revenant au peuple de choisir lui-même de réélire ou pas un candidat – ainsi que plusieurs autres innovations.
Parmi ces avancées sigificatives issues des recommandations, on note :
- Le passage de 18 à 30 ans comme âge minimal d’éligibilité pour devenir président de la République ;
- Le passage de 40 à 35 pour les sénateurs ;
- Le passage de 20 millions à 10 pour l’élection présidentielle, ce qui représente une économie substantielle ;
- La réduction de 500 à 350.000 pour les élections législatives et sénatoriales ;
- La baisse de 350 à 200 mille pour élections locales ;
- Des nominations équitables de Sénateurs par le président de la République (majorité / opposition), illustration de la démoicratie consensuelle ;
- Et, un délai d’enrôlement de 45 à 30 jours. Ce qui représente une efficacité, une réduction des coûts. La manne ainsi épargnée peut être affecté aux priorités sociales, économiques, etc.
On peut donc clairement se rendre compte que cette concertation a été une victoire pour la classe politique gabonaise qui a priorisé l’interêt général, une victoire pour le président Ali Bongo Ondimba qui a réussi à fédérer l`ensemble de la classe politique et à faire qu’elle travaille de concert mais surtout de manière consensuelle.
