Ce dimanche 8 septembre 2024, Joseph Owondault Berre, Vice-Président de la Transition, s’est rendu dans le sixième arrondissement de Libreville pour rencontrer les habitants et échanger autour du référendum à venir. Lors de cette visite, il a invité la population à se préparer pour cet événement démocratique majeur. L’objectif ? Que chaque Gabonais en âge de voter soit en règle pour accomplir son devoir citoyen.
Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), au pouvoir depuis le 30 août 2023, a établi un calendrier de la Transition, incluant le Dialogue national inclusif (DNI). Ce dialogue a donné naissance à des recommandations traduites en lois, lesquelles seront soumises au peuple lors du référendum prévu en fin d’année, après l’examen au Parlement.
Face aux citoyens, Joseph Owondault Berre a insisté sur l’importance de se munir des documents nécessaires pour voter. Toutefois, il a souligné qu’il n’était pas là pour influencer leur choix vers un « OUI » ou un « NON », mais plutôt pour encourager chacun à faire preuve de discernement et à se préparer à cet exercice démocratique essentiel.

Les habitants n’ont pas manqué d’exprimer leurs préoccupations. Routes dégradées, conditions de vie difficiles pour les personnes handicapées, ou encore manque d’infrastructures ont été soulevés avec vigueur. Le Vice-Président de la Transition a écouté attentivement, assurant qu’il porterait ces préoccupations auprès des autorités compétentes.
En réponse aux interrogations sur le contenu de la nouvelle Constitution, Owondault Berre a rappelé qu’elle est le fruit des recommandations du Dialogue national inclusif. Il a tenu à rassurer la population : leurs aspirations profondes seront prises en compte dans ce texte, qui vise à refléter une vision partagée d’un Gabon en reconstruction.
Enfin, le représentant des cadres du sixième arrondissement, Jean Claude Obiang Mba, s’est engagé à œuvrer pour la vulgarisation de cette nouvelle Constitution. Il a promis que les habitants seraient informés et sensibilisés pour qu’ils puissent s’impliquer pleinement dans le processus de réforme constitutionnelle à venir.