À l’invitation du Président congolais Denis Sassou Nguesso, le Président de la Transition et Chef de l’État gabonais, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a participé à la première Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement (CIAR1) à Brazzaville. Cet événement, tenu au Centre de Conférence International de Kintélé, a rassemblé plus de 1500 participants, y compris plusieurs chefs d’État africains, des représentants d’organisations internationales, la communauté scientifique, et des défenseurs de l’environnement.
La conférence, visant à lancer une décennie africaine dédiée à l’afforestation et au reboisement, a été une initiative du Président Sassou Nguesso. En collaboration avec l’Union Africaine et le Forum des Nations-Unies sur les Forêts, cette rencontre fait suite au Sommet des Trois Bassins Forestiers tenu en octobre dernier. L’objectif est de souligner le rôle crucial des forêts dans la régulation du climat mondial et de renforcer les efforts de conservation en Afrique.
Les travaux ont débuté avec des segments d’experts et ministériels, suivis des discours officiels. Le Président Sassou Nguesso a réaffirmé l’engagement de la République du Congo dans la lutte contre les changements climatiques, poursuivant ainsi les initiatives précédentes. Les chefs d’État présents ont symboliquement planté des arbres, démontrant leur engagement concret envers la protection des forêts.
Le Président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, a profité de cette tribune pour appeler à une action collective contre la déforestation. Il a souligné que le Gabon, avec ses vastes forêts couvrant plus de 80% du territoire, est un modèle mondial en matière de conservation environnementale et de réduction des émissions forestières. Le pays est reconnu pour son statut de nation à haute couverture forestière et faible taux de déforestation, et a été le premier en Afrique à recevoir des paiements pour ses efforts de conservation.
Dans son discours, le Président Nguema a félicité son homologue congolais pour l’organisation de la conférence et son engagement environnemental. Il a exhorté les États à respecter leurs obligations en matière de conservation des forêts et à soutenir ceux qui montrent des résultats perceptibles dans ce domaine. Il a également rappelé l’importance de renforcer les cadres institutionnels pour la gestion durable des forêts à l’échelle mondiale et régionale.
La CIAR1 a conclu ses travaux en soulignant le déficit de ressources financières pour la gestion durable des forêts et a pris des résolutions clés, notamment l’adoption d’une résolution par l’Assemblée Générale des Nations-Unies pour soutenir officiellement la Décennie Africaine et Mondiale de l’Afforestation et du Reboisement. Cette rencontre marque un appel à l’action collective pour assurer un avenir durable où les forêts continueront de jouer leur rôle essentiel de poumons de la planète.
