Ce mercredi, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a assisté à l’audience solennelle de rentrée de la Cour Constitutionnelle. Cet événement, marquant le lancement des activités annuelles de l’institution, a réuni des personnalités politiques et diplomatiques de premier plan, parmi lesquelles des membres du gouvernement, des présidents d’institutions et des représentants d’organisations internationales. Cette cérémonie a permis de faire le point sur le rôle de la Cour dans le contexte actuel de transition politique.

L’un des principaux objectifs de la Cour cette année a été la rédaction et l’adoption de la Charte de la Transition, un texte fondamental encadrant le processus politique en cours. Ce document a servi de boussole pour la mise en place des organes clés, notamment le Conseil National de la Démocratie. Par ailleurs, la Cour a supervisé l’élaboration d’une nouvelle Constitution adoptée par référendum, jetant les bases d’une future gouvernance démocratique et plus inclusive.
En parallèle, la Cour a joué un rôle déterminant dans la révision du code électoral, une étape cruciale en vue de l’organisation de la prochaine élection présidentielle. Ces travaux, menés en étroite collaboration avec d’autres institutions et parties prenantes, visent à garantir des contrôles transparents et équitables, condition essentielle à la stabilité politique du pays.

Sur la scène internationale, la Cour Constitutionnelle a également renforcé la présence du Gabon à travers sa participation à plusieurs conférences et forums consacrés aux enjeux constitutionnels. Ces échanges ont permis au pays de s’inspirer des meilleures pratiques tout en partageant son expérience unique de transition politique avec d’autres nations.
Dans son discours, la Cour a réitéré son engagement à accompagner activement la restauration des institutions nationales. Elle a salué la collaboration des partenaires internationaux et du corps diplomatique, dont le soutien a été jugé indispensable pour mener à bien ce processus de réforme. Ce collectif dynamique, selon l’institution, est essentiel pour garantir la crédibilité et la légitimité des changements en cours.

Enfin, cette audience a également été une occasion de réaffirmer le rôle central de la Cour Constitutionnelle en tant que régulateur des institutions. Dans ce contexte marqué par de profondes transformations, l’institution reste un pilier de la transition, veillant à préserver l’équilibre des pouvoirs tout en consolidant les fondements d’un Gabon nouveau.