Au vu des nombreuses mauvaises interprétations qui ont été diffusées sur les réseaux sociaux et dans les médias après l’annonce faite par l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) cette semaine, il semblait bien qu’une précision soit indispensable.
Pour rappel dans un communiqué datant du 24 octobre, le directeur général de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) a informé les élèves, étudiants et parents que durant l’année académique 2023-2024, les bourses d’études ne seront attribuées qu’aux apprenants souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger dans les établissements publics d’enseignement supérieur.
Une annonce qui risque de faire grincer des dents dans la communauté estudiantine, dont la majorité poursuit ses études au Gabon. Face à cette annonce, plusieurs jeunes gabonais ont crié à « l’injustice » et à « la discrimination ». Pour protester, ils ont tenté de barricader le portail de l’Université Omar-Bongo (UOB) en début de semaine.
Sandra Flore Mambari Pinze épouse Abessolo, Directrice Générale de l’ANBG a pris la parole pour apporter un supplément d’information à cette annonce « L’ANBG tient à rassurer les bacheliers 2022 et les boursiers en cycle que les nouvelles mesures ne les concernent pas. » commence-t-elle avant d’ajouter « Le communiqué s’adresse uniquement aux demandeurs de bourse pour l’année académique 2023-2024 qui souhaitent poursuivre leurs études à l’étranger. L’ANBG recommande fortement à ces derniers de rechercher des pré-inscriptions ou inscriptions dans les établissements d’enseignement supérieur publics. »