Lors du 17ᵉ Sommet des Affaires États-Unis – Afrique, le président Brice Clotaire Oligui Nguema a accordé un tête-à-tête à son homologue botswanais, Duma Gideon Boko, soulignant l’importance d’un dialogue bilatéral adapté aux défis contemporains. Cette rencontre, empreinte de cordialité, marque une étape décisive dans la consolidation des liens entre Libreville et Gaborone, tout en affirmant la volonté commune d’innover pour servir le développement de leurs nations.
Au cours de cet échange, les deux chefs d’État ont exploré des voies de coopération fondées sur la gouvernance numérique et l’optimisation des recettes internes. Le président Boko a partagé l’expérience du Botswana, qui a transformé ses services publics grâce à des outils digitaux et à une gestion rigoureuse des ressources publiques. Libreville a accueilli ces retours d’expérience comme un guide précieux pour enrichir sa propre feuille de route.
Le président Oligui Nguema a salué les résultats concrets obtenus par le Botswana : réduction des délais administratifs, meilleure traçabilité des recettes et transparence renforcée vis-à-vis des citoyens. Il a relevé que la numérisation des procédures, associée à une politique de formation ciblée, avait permis aux institutions botswanaises d’optimiser leurs performances budgétaires et de limiter les risques de fraudes.
Fort de ces enseignements, le chef de l’État gabonais a annoncé sa détermination à lancer une série de réformes visant à moderniser l’administration publique. Il a notamment évoqué la mise en place d’un portail unique pour les services en ligne, l’équipement numérique des administrations déconcentrées et le déploiement d’un système intégré de suivi des recettes. Ces mesures s’inscriront dans un calendrier ambitieux, conçu pour accroitre l’efficacité des politiques publiques et stimuler la croissance locale.
En ouvrant ce nouveau chapitre de coopération, le Gabon et le Botswana donnent corps à une vision partagée : celle d’États tournés vers l’innovation, où la technologie sert l’intérêt général et renforce la confiance des populations. À la veille de la clôture du sommet à Luanda, l’écho de cet accord annonce déjà de prochaines collaborations, qui pourraient dessiner les contours d’une Afrique plus résiliente et plus compétitive.
