Lors d’une rencontre de très haut niveau à la Chambre de Commerce américaine, Brice Clotaire Oligui Nguema a donné le ton de la coopération future entre le Gabon et les États-Unis. Dans une salle conquise par son discours, le président gabonais a mis en lumière la feuille de route destinée à transformer durablement l’économie nationale.
Il a d’abord souligné l’importance du port en eaux profondes de Mayumba, véritable carrefour maritime qui ouvrira la façade atlantique aux échanges internationaux. Cette infrastructure ambitieuse s’inscrit dans une vision logistique globale, parfaitement complémentaire de la ligne ferroviaire Belinga–Mayumba, dont la vocation est de relier les gisements miniers aux hubs portuaires.
Le président a ensuite évoqué le nouvel aéroport international d’Andem, projet clé pour renforcer la connectivité régionale et attirer un flux croissant de voyageurs et de marchandises. À cela s’ajoute le plan routier de 3 000 kilomètres destiné à désenclaver l’arrière-pays, stimuler l’activité locale et faciliter l’accès aux services de base.
Sur le volet industriel, l’exploitation des gisements de fer de Belinga et de Baniaka a fait l’objet d’une attention particulière. Ces ressources, d’une envergure inédite, doivent devenir le pilier d’une filière sidérurgique intégrée, créatrice d’emplois et source de valeur ajoutée sur le territoire gabonais.
Conquis par la clarté de ces propositions et par les réformes déjà amorcées, les investisseurs américains ont manifesté leur désir de s’engager aux côtés du Gabon. Cette mobilisation ouvre la voie à une nouvelle ère de partenariats équilibrés, qui pourraient bouleverser la donne économique en Afrique centrale.
