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samedi, décembre 7, 2024

Gabon : Comment les nouvelles missions de la HAC vont contribuer à rendre la presse nationale plus responsable

Au cours du conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 1er Janvier 2023, le ministère des relations avec les institutions constitutionnelles et autorités administratives décentralisées a proposé un projet de loi visant la réorganisation de la Haute Autorité de la Communication.

« La présente loi, prise en application des dispositions  de l’article 47 de la Constitution, porte  réorganisation de la Haute Autorité de la  Communication.

La réorganisation que consacre le présent projet de  loi porte sur la redéfinition des missions, de  l’organisation, du fonctionnement de la Haute  Autorité de la Communication. Elle concerne  également les aspects relatifs aux incompatibilités  et avantages, à la procédure et aux sanctions.

S’agissant particulièrement des Attributions, le  présent projet de loi précise la mission de la Haute  Autorité de la Communication qui a désormais pour  mission, la régulation du secteur de la  communication audiovisuelle, cinématographique,  écrite, numérique et de la publicité.

Concernant l’Organisation et le Fonctionnement, le  nouveau texte consacre un nouvel encadrement et  un fonctionnement plus optimal de la structure, comme il renforce, par ailleurs, les procédures  applicables en matière d’intérim du Président, des  délais de traitement prolongés ainsi que des  sanctions désormais étendues et rendues  dissuasives.

Ainsi, en matière de sanctions, les nouvelles  dispositions précisent que « les commentaires des  articles mis en ligne fondés sur des propos haineux,  racistes, tribalistes ou d’images portant atteinte à  l’intégrité morale, à l’honneur, à la cohésion sociale  ou à la vie privée d’autrui, exposent le directeur de  publication aux sanctions prévues par le présent  projet de loi » indique le communiqué final du conseil des ministres.

Autrement dit, cette nouvelle disposition de la HAC sur les commentaires haineux n’est nullement une entrave à la liberté d’expression. Au contraire, il faut y une manière de protéger les populations contre des actes répréhensibles par la loi. Les responsables de publication devront désormais jouer le rôle de modération. A défaut, ils s’exposent aux sanctions prévues par le code civil.

Il ne s’agit donc pas de museler les rédactions, mais au contrairement d’encadré un peu plus ce secteur et de responsabilité les directions de publications. Et c’est l’une des nouvelles missions confiées à la HAC par le gouvernement.

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