Ce vendredi 24 février 2023, le chef du gouvernement a animé une conférence de presse à l’auditorium de l’immeuble Arambo. Celle-ci était axée sur la concertation politique initiée par le président Ali Bongo Ondimba.
S’il est revenu plus en détails sur les conclusions de ces travaux qui ont duré 10 jours et enregistrés de nombreuses avancées, il a tout de même reconnu que les recommandations issues de ces travaux se poursuivront dans le cadre du comité de suivi afin de s’assurer que ces recommandations consensuelles soient toutes traduites en faits et textes de lois.
A la question d’un confrère estimant que les recommandations des différents accords et où concertations ne sont pas toujours mises en œuvre, le premier ministre a déclaré que : « Ça va prendre un peu de temps, c’est certain. Mais, on passera tout le temps qui va arriver dans les prochaines semaines à travailler à l’élaboration des textes dans le cadre du comité de suivi qui a été arrêté de manière consensuelle. Nous le mettrons en œuvre. C’est un engagement public. »
Et de poursuivre : « Vous avez relevé que l’Honorable Séraphin Akure-Davain semblait, qui a conduit la délégation de l’opposition, émettre quelques réserves. Si en sortant d’une concertation, il n’a plus des réserves, il n’est plus opposant. Il faut donc mettre ça au crédit de l’opposition qui doit toujours s’opposer et nous leur savons gré. Mais dans la discussion que nous avons eu, nous avons négocié, point par point, discuter, négocier jusque parfois très tard la nuit pour que chacun fasse des concessions pour que l’on parvienne à un consensus. Négocier c’est céder un peu de ce que l’on a apporté pour accepter ce que l’autre a apporté pour tomber sur un consensus. »
Le gouvernement continuera avec le comité de suivi desdites recommandations à travailler pour la matérialisation de ces impératifs qui permettront la tenue d’élections aux lendemains apaisés au Gabon.
