Le président de la Fegafoot, Pierre Alain Mounguengui – une élection particulièrement remise en cause par certains – est sorti ce jeudi de la prison centrale de Libreville où il avait été incarcéré six mois durant. Mais il s’agit tout simplement d’une liberté provisoire.
Pierre Alain Mounguengui est donc temporairement un homme libre depuis ce jeudi 27 octobre en début d’après-midi. C’est le quotidien L’Union qui a été le premier média à relayer l’information. La demande de liberté provisoire du président de la Fegafoot a été acceptée par le juge.
Il a passé six mois en détention préventive. Suite aux révélations du journal britannique The Guardian, Pierre Alain Mounguengui a été cité comme complice dans la vaste affaire de pédophilie qui a secoué le monde gabonais du football ce début d’année.
Un activisme certain de la CAF ?
A en croire certains observateurs, il faut voir dans cette libération provisoire la main de la Confédération africaine de football (CAF). Celle-ci n’a jamais abandonné le membre Gabonais qui est, par ailleurs, membre du Comité exécutif de l’instance faitière continentale. En témoignent les visites fréquentes de ses dirigeants à Libreville, et particulièrement celle du secrétaire général de la Caf, Véron Monsengo-Omba, le 26 juin dernier. Bien que certaines sources proches du dossier contestent cette version.
La remise en liberté provisoire de Pierre-Alain Mounguengui ne signifie nullement qu’il est complètement tiré d’affaire. Au contraire, il demeure mis en examen pour « non-dénonciation de crimes de pédophilie » dans le cadre d’une affaire qui a conduit à l’emprisonnement de l’ancien entraîneur Patrick Assoumou Eyi plus connu dans le milieu sous le nom de Capello. Il pourrait bien écoper d’une peine de prison ferme.