Ces derniers jours sur les médias internationaux, sur les réseaux sociaux voire sur Telegram et WhatsApp, les activistes, les acteurs politiques et leurs soutiens de la société civile faisaient feu de tout bois pour empêcher la participation du numéro un français au One Forest Summit que son pays co-organisait avec le nôtre à Libreville.
Curieusement, après s’être vu répondre que ce déplacement était essentiellement axée sur des questions environnementales, ces compatriotes n’ont pas boudé leur plaisir de rencontrer des collaborateurs d’Emmanuel à l’Institut Français du Gabon.
Une démarche assez curieusement et totalement risible qui n’a pas échappé à notre confrère Anne Marie Dworaczek-Bendomme qui s’est interrogée. « Comment peut-on appeler à manifester bruyamment contre l’arrivée du président français Emmanuel Macron en utilisant des casseroles, puis rencontrer ses collaborateurs en secret ? » et de rajouter : « C’est ma question à la société civile gabonaise. »
Il s’agit d’une incongruité qui n’est pas nouvelle dans notre pays. Très souvent lorsque ces derniers s’expriment, ils prennent à témoins la communauté internationale qu’ils passent leur temps à la rendre responsable de la situation politique au Gabon. Mais lorsqu’il s’agit de la rencontrer ces mêmes acteurs bondissent comme « un chien sur un os » pour écouter avec émerveillement les autorités françaises.
Après l’échec de leur mouvement de casseroles pour protester contre la venue d’Emmanuel Macron au Gabon et leur discret entretien avec les agents de l’Elysée, cette même société civile semble avoir perdu sa langue.
