La situation paraît assez grave pour ne pas le souligner. C’est à se demander si ce compatriote nourrissait réellement un projet de développement pour le Gabon lorsqu’il s’est présenté pour la présidentielle de 2016.
Ce sont tous ses soutiens défunts qui doivent se retourner dans leurs tombes. En refusant de prendre part à la concertation qui s’ouvre dans quelques jours, le leader de la CNR démontre qu’il n’est pas un Homme de paix mais un individu qui privilégie l’affrontement qui a ce qu’il y ait d’innocentes victimes.
Ainsi, alors que les différents partis règlent les derniers détails en vue de leur participation à cette impérieuse rencontre, Jean Ping choisit de recevoir et de s’amuser dans sa somptueuse villa des enfants de ses derniers et très rares derniers soutiens.
Après avoir perdu tous ces soutiens, même les plus téméraires, l’ex patron de la CNR ne sait plus quoi faire se rappeler aux bons souvenirs des gabonais mais surtout pour demeurer le patron de l’opposition. Désormais, il se contente d’amuser la galerie en jouant avec des enfants. Car, comme dit, « le ridicule ne tue pas. »
Nombreux d’ailleurs sont ceux qui se sont moqués de l’ancien champion de l’opposition aujourd’hui tombé en disgrâce. Quoiqu’il en soit, plusieurs observateurs s’accordent à dire que Jean Ping n’aurait jamais été un « bon président de la République », soulignant d’ailleurs son passage sans succès à la présidence de la commission de l’Union Africaine.