La campagne pour les élections partielles partielle s’est ouverte ce lundi et comme il fallait s’y attendre les différents candidats ainsi que leurs soutiens respectifs ne se font pas de cadeau. Ainsi pour le 2e siège du département de la Zadié dans l’Ogooué-Ivindo, le départ de Franck Atabi Bokamba Ndombi pour le parti des masses passe toujours mal dans l’esprit de son ancien mentor qui semble avoir décidé de lui faire payer ce crime de lèse-majesté. Mais c’était sans compter sur les barons politiques du PDG dans cette localité. C’est le membre du bureau politique du parti de Louis et ministre d’Etat, Alain-Claude Bilie-By-Nze, qui a volé au secours du candidat de son parti.
Après les propos populistes de Pierre-Claver Maganga Moussavou au sujet de son ancien protégé Franck Atabi Bokamba Ndombi, il a eu droit à une réponse en règle comme sait le faire Alain-Claude Bilie-By-Nze. Si le président du PSD plutôt que présenter les atouts du candidat de formation politique à choisir d’accuser de trahison l’ancien élu national du 2ème siège du département de la Zadié, il sait désormais que ce dernier à quitter le Parti Social-Démocrate pour rejoindre la majorité républicaine et que celle-ci lui apportera tout son soutien.
Utilisant les mêmes arguments que Pierre-Claver Maganga Moussavou, et c’est de bonne gurre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, va interroger les populations en ces termes : « Le matin, il combat Omar Bongo. Le soir, il est ministre d’Omar Bongo. C’est un homme ça ? » Et la foule de répondre en chœur « Non ! »
Le ministre d’Etat de rappeler : « Il combat le matin et le soir il vient chercher les sacs. Il combat le matin et le soir il vient chercher les sacs d’argent pour construire des maisons. Il a construit une maison à Mekambo ? » La foule de hurler à nouveau : « Non ! »
Et Alain-Claude Bilie-By-Nze de poursuivre à travers cette image : « Quand on dépèce le canard, le coq à côté regarde et se dit, mais celui-là, il est comme moi. Chers parents, chers parents, il (Pierre Claver Maganga Moussavou) est venu chercher Bokamba. Bokamba lui a permis d’avoir un siège de député ici, Bokamba lui a permis d’avoir des élus ici, Bokamba lui a permis d’avoir des élus pour son parti. Aujourd’hui, il insulte Bokamba, C’est quelqu’un ça ? » La foule de rétorquer une fois de plus « Non ! »
Avec sa verve habituelle, l’hiérarque PDG dans l’Ogooué-Ivindo va missionner les populations. « Il faut dire à notre frère qu’aujourd’hui c’est qui est investi, mais demain c’est aussi lui qu’il va insulter. Parce que c’est sa fonction, insulter les gens. Quelqu’un qui est père de famille, il a des enfants et il vient ici, il insulte les enfants des gens. C’est un père de famille normal ça ? » Les mékambois de répondre encore une fois, « Non ! »
Poursuivant son argumentaire, Bilie-By-Nze va rappeler que : « Lorsque l’on a occupé de hautes fonctions, on élève le débat. Le débat n’est pas dans les caniveaux. Les caniveaux c’est pour les déchets, c’est pour les ordures.«
Et de conclure : « Alors Mékambo, Mékambo, les gens qui viennent ici pour chercher à utiliser Mékambo et ensuite aller avoir leur poste, aller négocier au nom de Mékambo, ils construisent chez eux, ils n’amènent rien à Mékambo, ces gens-là, il faut les sanctionner. Et la sanction là, c’est que le 15, il va seulement entendre (lors du dépouillement), Bokamba, Bokamba, Bokamba, Bokamba… »
