Sous l’impulsion du Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon vient de franchir une étape déterminante dans le développement de son secteur minier. Jeudi dernier, une convention minière stratégique a été signée entre l’État gabonais et la société REMINAC, filiale du groupe australien GENMIN. Ce partenariat marque le début de l’exploitation du gisement de fer de Baniaka, considéré comme l’un des plus vastes au monde.

Localisé dans la province du Haut-Ogooué, entre Franceville, Boumango et Bakoumba, ce gisement recèle des réserves estimées à plusieurs centaines de milliards de tonnes. Cette opération s’inscrit dans une volonté claire du Chef de l’État : repositionner le secteur extractif comme un pilier de la croissance nationale, tout en renforçant la compétitivité du Gabon sur le marché mondial des matières premières.
Déjà en juillet 2024, le Président s’était rendu sur le site pour apprécier les potentialités de ce projet. L’exploitation de Baniaka devrait générer à terme environ 700 emplois directs, auxquels s’ajouteraient plus de 2000 emplois indirects, apportant ainsi une réponse concrète aux attentes des jeunes Gabonais en matière d’insertion professionnelle.

Au-delà de la création d’emplois, cette initiative prévoit des investissements majeurs dans les infrastructures sociales et économiques : santé, éducation, énergie, transport et accès à l’eau figurent au cœur des retombées attendues. Par ailleurs, les contributions fiscales et parafiscales issues de cette activité renforceront les ressources publiques de l’État.
L’un des axes forts du projet repose enfin sur la transformation locale du minerai. Entre 60 et 70 % de la production seront traités sur place, favorisant ainsi la création de valeur ajoutée et le développement d’un tissu industriel national. À travers cette convention, le Gabon affirme sa volonté d’allier développement économique et exploitation minière durable, dans une perspective de souveraineté et de progrès partagé.