Alors que l’élection présidentielle gabonaise est prévue pour le 12 avril 2025, les réactions des citoyens ne tardent pas à se faire entendre, notamment à travers des médias comme Radio France Internationale (RFI). Lors de l’émission interactive « Appel à l’actualité », le nom du Général Brice Clotaire Oligui Nguema, actuel Président de la Transition, a dominé les débats. Nombreux sont les auditeurs qui se disent prêts à soutenir sa candidature, si celle-ci venait à être officialisée.
L’argument central avancé par ces auditeurs réside dans la légitimité juridique d’une éventuelle candidature. Selon l’un d’eux, « ce n’est pas une question de savoir s’il sera candidat, mais si la loi lui permet de l’être. Et la réponse est oui. » Une déclaration qui fait écho aux récentes réformes institutionnelles menées sous l’impulsion de la Transition, qui ont renforcé la confiance de nombreux Gabonais dans les autorités actuelles.
Pour beaucoup, ce soutien dépasse les considérations légales et repose sur des réalisations concrètes. Depuis son accession au pouvoir, le Général Oligui Nguema s’est engagé dans des réformes en profondeur, notamment en matière de justice sociale, de lutte contre la corruption et de redynamisation des institutions publiques. Ces avancées, bien que encore en cours semblent marquer une rupture avec les pratiques jugées opaques et inefficaces des administrations précédentes.
La méfiance envers la classe politique civile constitue un autre point clé dans ce débat. De nombreux Gabonais, déçus par les gouvernements passés, perçoivent le Général comme un dirigeant pragmatique et déterminé à reconstruire le pays sur des bases solides. « Il est temps de faire confiance à ceux qui agissent plutôt qu’à ceux qui promettent sans résultat », a souligné un auditeur, traduisant un sentiment largement partagé.
Cependant, l’hypothèse d’une candidature du Président de la Transition suscite également des interrogations. Certains observateurs craignent qu’un tel scénario ne freine la dynamique démocratique amoureuse depuis le changement de régime. Pourtant, à en croire les témoignages entendus sur RFI, ces doutes semblent minoritaires face à l’enthousiasme général. Beaucoup y voient une chance de consolider les progrès enregistrés sous son leadership.
Si Brice Clotaire Oligui Nguema venait à briguer la présidence, le scrutin de 2025 pourrait s’annoncer comme un véritable test de confiance entre le peuple gabonais et son actuel dirigeant. Pour l’heure, la popularité dont il bénéficie laisse entretenir une campagne électorale où l’homme fort de la Transition pourrait jouer un rôle déterminant dans la définition de l’avenir politique du pays.