25.5 C
Libreville
mardi, juillet 1, 2025

Échange dette-nature : Gabon, le Héraut des Océans, hisse haut son nouvel emblème ‘l’obligation bleue’

Dans une danse audacieuse entre finance et écologie, le Gabon se distingue avec éclat. L’agence de notation Moody’s lui adresse un salut empreint d’optimisme, attribuant à la toute nouvelle « obligation bleue » la note chatoyante de « Aa2 ». Ce crescendo mélodieux dépasse de loin les notes ternes de « Caa1 » traditionnellement réservées à la dette gabonaise.

Une symphonie financière s’enclenche, où le pays vise une réduction substantielle de sa dette extérieure, une mélodie chiffrée équivalente à 450 millions de dollars. En échange de ce pactole, le Gabon s’engage avec fougue à préserver son joyau marin, à défendre la symétrie entre économie et écosystème.

Les projecteurs s’orientent vers une orchestration exquise : le rachat de l’euro-obligation 2025 et des deux euro-obligations 2031. Harmonieusement, l’État gabonais, chef d’orchestre en chef, et son partenaire majeur, Bank of America, montent la cadence, ajustant le tempo financier pour séduire les investisseurs. Un crescendo mesuré, une montée en puissance, révélée par les informations ciselées de l’agence Bloomberg.

Initialement calibrée à 180 points de base au-dessus des échos des Bons du Trésor américain du 7 août 2023 – la partition de référence des marchés obligataires – la flamboyante obligation bleue du Gabon s’élève de 20 points, se hissant fièrement à 200 points de base au-dessus des majestueux « Treasury bonds » américains.

Tel un chevalier de l’environnement, le Gabon, armé de son titre de « pays le plus carbone positif au monde », monte au créneau. L’épopée se dessine avec panache, un trésor insoupçonné à l’horizon : le Gabon exprime sa symphonie climatique, sa passion pour la forêt, la biodiversité, transformées en perles rares de crédits carbone. Les mélodies financières s’entrelacent, les obligations se muent en gardiennes des espaces naturels.

En janvier 2023, c’est une nouvelle partition qui s’ouvrira. Le Gabon émerge, premier acteur mondial volontaire à hisser fièrement la bannière de la préservation : 30 % de ses aires marines et terrestres deviennent le socle d’un hymne environnemental vibrant, une harmonie entre la mélodie humaine et les pulsations de la nature.

Derniers articles
Articles similaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici