La capitale provinciale de la Nyanga a accueilli, ce samedi 30 août 2025, la deuxième édition de la Journée de la Libération nationale, un an après la première célébration organisée à Libreville. L’événement, désormais inscrit dans l’agenda mémoriel du Gabon, a rassemblé autorités, populations et société civile dans une atmosphère de ferveur républicaine.

Aux côtés du président Brice Clotaire Oligui Nguema, la Première dame Zita Oligui Nguema a prononcé un discours centré sur l’unité et la mémoire collective. Elle a rappelé que la rotation géographique de la commémoration répond à une ambition : offrir à chaque région un espace de reconnaissance et de participation au récit national.
La cérémonie a été marquée par l’hommage rendu à l’Association des épouses des agents des forces de défense, organisation que Zita Oligui Nguema a elle-même présidée. Elle a salué son rôle dans la cohésion sociale et souligné l’importance de la mobilisation citoyenne autour des valeurs de solidarité et de fidélité républicaine.

Un moment historique est venu renforcer la portée symbolique de la journée : le défilé militaire dirigé par le Général de Brigade Angèle Andeme, première femme à occuper ce rôle au niveau national. La Première dame a mis en avant la portée de cette image, estimant qu’elle « ouvre une voie nouvelle » pour les femmes dans les institutions de souveraineté.

Dans un ton solennel, Zita Oligui Nguema a conclu en rappelant la portée politique et sociale de la libération du 30 août 2023. « Nous ne suivons pas notre Histoire, nous la portons », a-t-elle affirmé, en appelant à transformer l’élan de cette mémoire collective en un projet commun pour un Gabon plus juste et uni.
