Le Ghana est en deuil après le décès tragique de huit personnes dans un accident d’hélicoptère survenu dans la région d’Ashanti. Parmi les victimes figurent deux membres du gouvernement : Edward Omane Boamah, ministre de la Défense, et Ibrahim Murtala Mohammed, ministre de l’Environnement, des Sciences, des Technologies et de l’Innovation. Le drame, survenu lors d’une mission officielle, a immédiatement suscité une onde de choc dans le pays et au-delà.
Peu après l’annonce officielle du crash, le Président du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, a réagi publiquement via ses réseaux sociaux. Dans un message sobre, il a exprimé sa “profonde tristesse” et transmis les condoléances du peuple gabonais au Président ghanéen John Dramani Mahama, ainsi qu’aux familles endeuillées. Un geste de solidarité qui reflète les liens de respect mutuel entre les deux pays, membres de la communauté africaine.
L’appareil transportait des responsables engagés dans une inspection de terrain dans le cadre d’un programme gouvernemental sur la résilience climatique, selon les autorités ghanéennes. L’enquête préliminaire, confiée à l’aviation civile du Ghana, évoque des conditions météorologiques défavorables comme facteur contributif. Le gouvernement a ordonné une suspension temporaire des vols officiels à bord d’aéronefs militaires, le temps de faire la lumière sur les circonstances exactes du drame.
La disparition de deux ministres influents intervient à un moment stratégique pour le Ghana, engagé dans plusieurs réformes sécuritaires et environnementales. Edward Omane Boamah, connu pour son expertise en communication politique et sa rigueur à la tête du ministère de la Défense, jouait un rôle central dans la réforme des forces armées. De son côté, Ibrahim Murtala Mohammed, figure montante de l’engagement écologique, pilotait des dossiers sensibles sur les technologies vertes.
Au-delà de l’émotion suscitée par ce drame, le message du Président gabonais s’inscrit dans une dynamique de diplomatie continentale empreinte d’humanité et de réactivité. Cette prise de position rapide témoigne d’un engagement pour une Afrique solidaire face aux épreuves communes, dans un contexte où la stabilité des États reste un enjeu partagé.