Le dimanche 2 février, à 20h49, une panne technique est survenue à la centrale thermique d’Alénakiri à plonger le Grand Libreville dans l’obscurité. La coupure, qui a affecté de nombreux quartiers, a été provoquée par l’arrêt simultané de deux groupes de production, créant un dysfonctionnement en chaîne sur le réseau électrique de la capitale. Bien que cet incident ait perturbé les activités des habitants, la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) a rapidement pris les choses en main pour limiter l’impact.
En moins de 25 minutes, l’entreprise a amorti la reprise progressive de l’approvisionnement en électricité. Dès 21h14, une première vague de clients a retrouvé l’électricité, grâce à l’intervention rapide des équipes techniques déployées sur le terrain. L’urgence de la situation a mobilisé des ressources considérables pour rétablir l’ordre sur un réseau fortement perturbé. Les techniciens ont dû effectuer une série de réparations et d’ajustements pour éviter que de nouvelles coupures ne soient présentes.
L’opération a été un succès dans l’ensemble, bien que la remise en service totale ait pris plus de temps. Après un travail intensif tout au long de la nuit, le dernier secteur a été réalimenté à 01h19, marquant la fin de cette coupure exceptionnelle. Une gestion qui a évité une crise plus grave dans la capitale gabonaise.
Dans un communiqué désigné aux usagers, la SEEG a tenu à s’excuser pour les désagréments causés par cette interruption, soulignant son engagement à maintenir la stabilité et la fiabilité du réseau. Malgré la situation, la société a insisté sur ses efforts pour éviter la répétition de telles pannes.
L’incident soulève néanmoins des questions sur la vulnérabilité du réseau énergétique gabonais, souvent soumis à des défaillances techniques. Si la réponse a été efficace cette fois-ci, la société devra peut-être revoir certaines de ses infrastructures pour assurer une meilleure résilience face à des pannes similaires à l’avenir.
