Lors de la COP27 tenu en novembre dernier à Charm el-Cheikh, le président français a annoncé l’organisation en mars 2023 d’un sommet sur la forêt. Une annonce qui confirme le leadership de notre pays qui est recouvert à 88% de forêt. Des efforts colossaux ont été consentis par l’Etat en vue de protéger la biodiversité et désormais cela fait des émules.
Le Gabon envisage de commercialiser plusieurs tonnes de crédits carbones. Il est également le premier pays du continent à avoir été rémunéré pour avoir considérablement contribué à protéger la couche d’ozone.
Une considération mondiale qui a été rendue possible sans le soutien ou « l’expertise » du responsable de l’ONG Brainforest, Marc Ona Essangui. Digérant mal le fait que la notoriété du Gabon en matière environnementale continue de croître considérablement, l’homme a entrepris de saper l’image du Gabon à la moindre occasion.
La dernière en date, le courrier adressé au président français, un pétard mouillé. Dans cette supplication, lui et un groupe de membres de l’opposition se réclamation de la société civile – moins d’une dizaine – demandent ni plus ni moins à Emmanuel Macron de ne pas contribuer au rayonnement de la politique de conservation forestière du Gabon en se gardant d’effectuer le déplacement de Libreville.
Pour un diplomate, fin connaisseur des relations franco-africaine « Monsieur Ona Essangui doit savoir que si le Président français a annoncé officiellement la tenue du One Forest Summit à Libreville au Gabon, c’est que lui et ses collaborateurs y pensent depuis longtemps. Le Gabon est un allié de choix pour la France et l’intérêt grandissant d’autres grandes nations pour la forêt du bassin du Congo où le Gabon est situé, pourrait représenter un danger pour Paris.
D’autant que le pays a, au passage, intégré le Commonwealth où l’environnement et le climat sont des priorités. Emmanuel Macron, en organisant ce forum à Libreville, veut réchauffer avec les autorités gabonaises.
C’est un sommet d’une importance capitale pour bien plus pour la France que pour le Gabon. De plus, le Gabon est un pays souverain et c’est le peuple qui choisit son président et non son ancienne métropole.
Marc Ona Essangui a donc besoin de réviser l’histoire pour se rendre compte que le Gabon est indépendant depuis 62 ans et dispose d’institutions fortes avec un peuple mature. »
C’est dire que Marc Ona Essangui doit trouver autre chose s’il veut empêcher la venue à Libreville pour One Forest Summit qu’il a lui-même proposé lors de la COP27 à Charm el-Cheikh.
