Les équipes du Parc national de Pongara ont intercepté, ce lundi 25 août 2025, une opération de braconnage dans la zone tampon du site protégé. Conduite sous la supervision du Conservateur Directeur, le commandant Stéphane Louembet, cette action a permis de mettre la main sur plusieurs espèces chassées illégalement.
Au total, 17 atherures africains, plus connus sous le nom de porcs-épics, 4 céphalophes à ventre blanc et 8 crocodiles nains ont été saisis. Ces animaux, capturés à l’aide de pièges métalliques, étaient détenus en violation des dispositions légales encadrant la chasse au Gabon.
Selon le Code forestier (Loi n°016/01 du 31 décembre 2001), les quotas de chasse doivent impérativement être respectés. Dans ce cadre, le crocodile nain (Osteolaemus tetraspis) bénéficie d’un statut d’espèce partiellement protégée, dont la capture est strictement soumise à autorisation. L’utilisation de pièges métalliques à câbles, considérés comme cruels et destructeurs pour la biodiversité, est par ailleurs formellement interdite.
Ces pratiques sont qualifiées d’actes de braconnage et tombent sous le coup de la loi. Le Code forestier prévoit des sanctions pénales pour toute chasse illicite, dépassement de quotas ou détention d’espèces protégées. Les auteurs de l’opération de Pongara s’exposent ainsi à des poursuites judiciaires.
L’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) rappelle que la préservation de la faune relève d’une responsabilité collective. Chaque espèce contribue à l’équilibre écologique, et le respect de la réglementation demeure essentiel pour protéger le patrimoine naturel du Gabon au bénéfice des générations futures.
