Le ministère des affaires a annoncé via un communiqué de presse, daté du 13 octobre 2022, la participation au Conseil de Sécurité des Nations Unies de Michael Moussa Adamo, ministre des affaires étrangères et du Prof. Lee White,ministre des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des terres.
Ces derniers ont respectivement présidé du 6 au 12 octobre 2022 à New-York, des débats sur les questions de sécurité et de paix en Afrique, ainsi que les menaces liées aux dérèglements climatiques.
L’intégralité du communiqué de presse dans les lignes qui suivent.
Le ministre des Affaires Etrangères, M. Michael Moussa Adamo, accompagné du ministre des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des terres, Prof. Lee White, a présidé tout à tour, du 6 au 12 octobre 2022 des débats de haut niveau du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la paix et la sécurité en Afrique, parmi lesquels un débat consacré au renforcement de la lutte contre le financement des groupes armés et terroristes par le trafic illicite des ressources naturelles et un débat consacré au renforcement de la réponse internationale face aux impacts négatifs des changements climatiques sur la paix et la sécurité en Afrique.
Face à cette situation, M. Adamo a souligné l’urgence pour le Conseil d’agir avec plus de détermination pour assécher les financements des bandes armées qui alimentent l’instabilité et la violence dans plusieurs régions du monde, et particulièrement en Afrique, l’appelant en outre à soutenir « sans réserve » les efforts du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine. Le ministre Michaël Moussa Adamo, tout en expliquant que les conflits « s’auto-entretiennent » par la prédation des ressources naturelles, les rentes minières permettant l’achat d’armes et le recrutement de miliciens, a souligné qu’« il est indéniable » que les richesses naturelles nourrissent le financement des conflits.
Lors du débat du Conseil de sécurité sur le climat et la sécurité en Afrique, au coté du Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, le chef de la diplomatie gabonaise a exhorté le Conseil de cesser de fermer les yeux et reconnaître que les changements climatiques contribuent consubstantiellement à l’instabilité politique et aux crises dans de nombreux pays en Afrique. « L’Afrique est résolument inscrite dans le sens de l’action à travers l’Initiative Africaine sur l’Adaptation dont le Président S. E. Ali Bongo Ondimba est le champion politiques pour le compte de l’Union Africaine. Cette initiative se focalise sur trois objectifs : doter l’Afrique de données fiables pour analyser et prédire les évènements climatiques, mobiliser les financements nécessaires et accompagner la mise en place de politiques nationales adaptées », a-t-il déclaré.
Les dérèglements climatiques ne perturbent pas seulement les équilibres environnementaux. Ils menacent également les moyens de subsistance des populations. ont également un impact sur les mouvements humains, tant à l’intérieur des pays qu’au-delà des frontières (migration climatique).
Pour rappel, le Gabon assure la présidence du Conseil de Sécurité pour le mois d’octobre 2022 pour une durée de deux ans. Le Conseil de sécurité est l’un des six organes principaux des