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dimanche, décembre 8, 2024

Au Gabon, l’opposition se déchire

Les guerres de leadership et de positionnement minent actuellement la classe politique gabonaise. En particulier, dans le camp de l’opposition. Car, dans la majorité on fait front autour d’Ali Bongo Ondimba dont les partis amis/partenaires réclament tous la candidature en 2023.

Il est clair qu’un affrontement discrèt à lieu entre le « vieux » Jean Ping, le « jeune loup aux longues dents » Alexandre Barro Chambrier, les « faucons » Guy Nzouba Nyama – quasiment hors-jeu – et Paulette Missambo. Quant à Gérard Ella Nguema, lui préfère pleurnicher sur les subventions octroyées par l’Etat aux partis politiques. Chacun d’entre eux espère l’opposition autour de sa personne en 2023 face au champion du PDG.

D’une autre côté, Paulette Missambo doit composé avec le gendre de Zacharie Myboto, Paul-Marie Gondjout qui a créé une aile dissidente de l’Union Nationale (UN) qui a été baptisée Union Nationale Initiale (UNI) et qui prend un malin plaisir à critiquer ouvertement toutes les initiatives de la présidente de l’UN.

De l’autre, il y a ceux qui se battent pour des postes. En effet, dans le cadre du renouvellement du Conseil Gabonais des Élections, Me Louis Gaston Mayila a estimé que l’Union Nationale et Paulette Missambo ne respectait pas le principe du consensus et cherchaient à imposer leur volonté aux autres partis signataires de la plateforme PG41.

Mais, c’était sans compter avec la salve de RÉAGIR qui, comme l’UN, ne comprend l’agitation de ce dernier. Mais surtout sa volonté de voir reconduire Christelle Kobe, actuelle vice-présidente du CGE et membre du parti Les Démocrates. C’est donc que les problèmes au sein de cette opposition qui peine à incarner une véritable alternative, sont profonds.

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