C’était Joe Washington Ebina qui s’insurgeait contre cette sortie surréaliste de fonds de son pays par un acteur politique gabonais. Selon ce dernier, il est inadmissible que le pouvoir du président Sassou Nguesso soit étranger au transport de ces fonds en toute impunité sur les routes reliant ce pays d’Afrique centrale au nôtre. Désormais, ce sont les opposants au président congolais qui montent au créneau.
L’opposition congolaise est catégorique. L’origine de cette forte somme d’argent est à rechercher du côté de Brazzaville. Dans une déclaration faite mardi, la Fédération de l’opposition congolaise, une dizaine de partis regroupés derrière Clément Mierassa, a déclaré qu’« alors que des millions de Congolais croupissent dans la misère, que l’eau et l’électricité manquent, que les produits de première nécessité augmentent dangereusement, le régime de M. Sassou Nguesso préfére consacrer l’argent des Congolais au financement de personnalités politiques au Gabon. C’est tout simplement scandaleux ». « Nous demandons des comptes au donateur et au bénéficiaire », indique-t-elle en conclusion.
Les opposants au président Denis Sassou Nguesso cette immixtion du pouvoir congolais dans les affaires internes d’un pays qui plus est voisin mais surtout ami. Celle-ci s’interroge par ailleurs sur les objectifs visés par le chef de l’Etat congolais en apportant son soutien financier à un acteur politique étranger pourtant c’est aux populations de ce pays étranger d’élire son président.
Si du côté des agents de la DGR au Gabon, après audition de Guy Nzouba Ndama qui aurait confirmé que ce milliard cent quatre-vingt-dix millions de francs CFA serait bel et bien ce d’un don du président Sassou Nguesso, on est convaincu qu’il s’agit d’un financement étranger ce qui est passible de lourdes peines pénales, au Congo Brazzaville face à ce scandale on exige des explications sur cette affaire alors que le peuple croupit dans la misère extrême.