Lors de sa visite au village Andjongo, le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a mis en lumière un site d’exception : Apakelet. Situé au cœur du département de la Mpassa, ce joyau naturel incarne à la fois la richesse écologique et le potentiel touristique du Gabon. Son attractivité repose sur une biodiversité remarquable et des paysages préservés, faisant de cet espace un lieu stratégique pour le développement d’un tourisme durable.
Apakelet se distingue par ses formations géologiques uniques, sa faune variée et sa flore luxuriante. Encore épargné par l’urbanisation, ce site offre un terrain d’exploration idéal pour les amoureux de la nature et les chercheurs en sciences environnementales. Randonnées, observation animalière et études botaniques pourraient ainsi structurer une offre éco-touristique respectueuse de l’environnement, attirant tant les visiteurs que les experts en conservation.
Conscient des enjeux liés à la préservation de cet écosystème fragile, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’un développement maîtrisé. L’aménagement d’infrastructures légères et adaptées permettrait d’exploiter les atouts du site sans en altérer l’équilibre. Un tel projet pourrait également stimuler l’économie locale, à travers la création d’emplois et l’intégration des populations riveraines dans la gestion et la valorisation du site.
Le modèle envisagé repose sur une gestion participative, où les communautés locales joueraient un rôle clé. Hébergements écoresponsables, circuits encadrés par des guides locaux et valorisation du patrimoine culturel pourraient ainsi structurer une offre cohérente, génératrice de revenus et favorable à la protection de l’environnement. Cette approche, déjà éprouvée ailleurs, renforcerait l’attractivité du Gabon sur la scène du tourisme durable.
Au-delà du cas d’Apakelet, cette initiative illustre les défis et opportunités liés à la mise en valeur des richesses naturelles du pays. En adoptant une stratégie de gestion durable, le Gabon pourrait non seulement asseoir sa réputation de leader en conservation, mais aussi transformer ses trésors écologiques en moteurs de développement. Le succès de cette ambition reposera sur des décisions concrètes, conciliant impératifs économiques et préservation des écosystèmes.
