Reconnu pour son engagement de longue date en faveur de la protection de l’environnement et des forêts, le président gabonais a accordé une interview approfondie à Jeune Afrique, mettant en lumière la profonde mutation en cours dans l’économie gabonaise. Un entretien des plus instructifs.
« Restons lucides. Il n’y a pas d’autre choix. Et le temps presse. Le coût du modèle de développement productiviste basé sur les énergies fossiles est immense et palpable pour quiconque ose regarder la réalité en face. Plusieurs pays sont confrontés à de graves problèmes de santé publique en raison de la pollution causée par leurs activités économiques. La biodiversité est réduite de manière catastrophique. C’est le résultat direct du modèle économique prédominant.«
« Dans un pays tel que le Gabon, qui a bénéficié pendant soixante ans des revenus issus de ressources naturelles épuisables – le pétrole, mais aussi l’uranium et le manganèse à une certaine époque -, nous sommes bien conscients que nous devons trouver d’autres voies économiques, sous peine de régression à court ou moyen terme.«
« C’est là tout l’objectif du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) que j’ai mis en avant dès mon accession à la présidence : valoriser davantage nos ressources naturelles en les transformant localement selon des procédés durables, diversifier nos sources de revenus économiques pour une prospérité partagée à long terme. À cet égard, le secteur du bois est un exemple exemplaire.«
Dans cet extrait revisité, nous mettons en avant la détermination d’Ali Bongo Ondimba à transformer l’économie du Gabon en adoptant une approche verte. Le langage est plus précis et convaincant, soulignant les conséquences néfastes du modèle économique actuel tout en mettant en avant les avantages d’une économie durable. L’objectif est de captiver les lecteurs en les incitant à réfléchir aux enjeux cruciaux et aux opportunités offertes par cette transition économique.