La scène s’est déroulée loin des caméras, mais le message est limpide : Ali Bongo Ondimba reste libre de ses mouvements et peu recevoir des visites. Ce lundi 12 mai, l’ancien chef de l’État a accueilli à sa résidence, le président angolais João Lourenço, à l’issue d’une rencontre officielle entre ce dernier et le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Ce geste de João Lourenço, en apparence anodin, prend une tout autre dimension dans le contexte actuel. En se rendant personnellement auprès d’Ali Bongo, il envoie un signal clair : s’enquérir du traitement réservé à l’ancien chef d’Etat.
La visite, qualifiée de courtoisie, tranche avec les rumeurs insistantes qui suggéraient un isolement strict de l’ex-dirigeant. Ces derniers mois, des voix s’étaient élevées pour dénoncer un confinement déguisé, alimentant l’idée d’un Ali Bongo tenu à l’écart de la scène publique.
En apparaissant ainsi dans l’agenda d’un chef d’État en fonction, les autorités gabonaises démontrent que le président déchu ne subit aucun traitement dégradant et est bien libre de ses mouvements. L’entretien n’a pas été détaillé dans son contenu, mais son existence même suffit à réajuster certaines perceptions.
