De passage dans le Haut-Ogooué, la Fondation Ma Bannière, présidée par la Première Dame du Gabon, Zita Oligui Nguema, poursuit son ancrage territorial au service du développement local. À Moanda, elle a initié une rencontre stratégique avec l’Association des Petits Entrepreneurs du Haut-Ogooué (APEGHO), qui fédère plus de 130 acteurs économiques de proximité. Une étape qui traduit une volonté claire : faire de l’entrepreneuriat un levier structurant de croissance au plus près des réalités locales.

La séance de travail, organisée en partenariat avec le Centre de Compétences Professionnelles et Économiques de la Zone Ouest-Nord (CCPE’ZON), visait à dessiner les contours d’une collaboration renforcée. L’objectif : accompagner les jeunes pousses et les TPE dans leur structuration, leur montée en compétences, et leur accès aux outils formels de financement et de gestion. Une démarche qui fait écho aux priorités affichées par les autorités pour une économie résolument inclusive.
Quatre grands axes d’intervention ont été identifiés. D’abord, le renforcement des capacités, notamment dans les secteurs porteurs comme le numérique, l’agroalimentaire et l’intelligence artificielle. Ensuite, la mise en place de dispositifs d’accompagnement à la formalisation — allant des ateliers techniques aux séances de coaching personnalisé. Autre enjeu central : faciliter les démarches administratives et fiscales, souvent considérées comme un frein à l’émergence entrepreneuriale.

La Fondation entend également collaborer avec la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) pour créer une plateforme dédiée au financement de ces initiatives locales. Un projet ambitieux, qui pourrait permettre de lever les principaux obstacles à la croissance des microentreprises : l’accès au crédit et la sécurisation des investissements.
Au-delà de l’appui technique, cette initiative s’inscrit dans une vision plus large défendue par la Première Dame : celle d’un tissu économique plus dynamique, enraciné dans les territoires, et tourné vers les femmes et les jeunes. À Moanda, comme ailleurs, l’entrepreneuriat est vu non seulement comme une opportunité de création d’emploi, mais aussi comme un moteur de transformation sociale durable.