Ce jeudi 06 Avril, s’est tenue au musée National de Libreville la Journée Internationale du Sport au Service du développement et de la paix. Celle-ci était co-organisée par L’UNESCO et L’ONDSC. Placée sous le thème « marquer des points pour les peuples et la planète », l’évènement s’est accentué sur les jeux et sports traditionnels.
Cette occasion a eu pour but de favoriser les échanges, la cohésion sociale, la promotion de la culture et de la paix à travers divers jeux et sports traditionnels tels que le songô, la carte, ou encore la mère.
En effet, les jeux traditionnels ont un impact en termes d’ancrage d’identité, facteurs de résilience aussi, ils participent activement au mieux-être de nos populations, qui se sentent fières d’appartenir à un groupe, une communauté et une histoire collective.
Le regroupement du domaine sportif et culturel évolue significativement par ce type d’activité au niveau de l’ONDSC accompagné par ses partenaires. D’ailleurs dans la feuille de route de l’Office National pour le Développement du Sport et de la Culture, le programme « Sport Pour Tous, Sport de Proximité » tient à vulgariser la pratique sportive, notamment par l’organisation des manifestations sportives non encadrées.
L’UNESCO aussi, depuis 2006, a mené un travail remarquable en cernant les contours des différentes activités qui seraient jusqu’à présent très peu et/ou pas connues, grâce à son projet destiné à la préservation, la promotion pour le développement des sports et des jeux traditionnels.
Au cours de cette journée, L’ONDSC et L’UNESCO ont démontré leur souhait ultime de redynamiser et revitaliser les jeux et sports traditionnels.
Dans son allocution de circonstance, Joannick Ngomo Obiang, le Directeur Général de l’ONDSC a indiqué que « cette journée axée sur la présentation des jeux et sports traditionnels a un double objectif : tout d’abord, rendre au sport et à la culture leur rôle éminemment « citoyen » ; ensuite, aboutir à une structuration et formalisation de ces disciplines mal ou peu connues et comprises du grand public« . Et le DG de l’Office de préciser que « dans une société où les mœurs et coutumes tendent à disparaître, il est important de rappeler à la population la richesse et la diversité culturelle dont regorge l’Afrique, et plus précisément le Gabon« .
