Dans la nuit de mercredi à aujourd’hui jeudi, des orpailleurs illégaux interpellés dans un permis forestier graces à la bravoure des écogardes appuyés pour l’occasion par des unités des forces de défense.
En effet, répondant à l’appel à l’aide d’une entreprise locale qui emploie de nombreux gabonais, une équipe composée d’agents des Parcs Nationaux, de gendarmes détachés au sein de l’ANPN et de la direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire (B2), tous Officiers de police judiciaire, a mené une opération aux environs de Bakoumba.
Malgré l’existence d’une convention tripartite entre le Gouvernorat, l’entreprise et la gendarmerie, plusieurs dizaines de sites illégaux ont ont vu le jour au sein de la concession forestière de cette entreprise. Ce qui mettait en danger aussi bien les populations locales que les travailleurs de ladite entreprise. Le rapport transmis à par la tutelle, l’opérateur économique présent sur ce permis depuis 2017, fait état de la présence en forêt d’orpailleurs munis d’armes parfois lourdes qui onr développé diverses activités illégales telles que le commerce de drogues, la prostitution et le braconnage.
Au cours de cette opération, en dépit de leur refus d’obtempérer et la fuite de certains de ces trafiquants, 17 ressortissants étrangers dont un enfant de 4 ans et femme blessée au pied, seront interpellés. S’agissant de celle-ci, elle sera évacuée sur civière par l’équipe de l’ANPN pour être conduite dans une structure hospitalière de Moanda avant son expulsion. Les 16 autres, quant à eux, sont désormais à Libreville où ils m’éditent sur leur sort en attendant d’être présentés au Tribunal Spécial de Libreville. Certains devraient être inculpés pour des peines de prison fermes. Les autres, par contre, seront remis DGDI qui procèdera aux formalités d’expulsion de ces individus originaires de pays voisins.
D’après plusieurs sources, de l’or, des cartouches de fusil de gros calibres mais aussi des laissez-passers délivrés d’autorités locales peu scrupuleuses ont été retrouvés dans le camp. Alors même que, sur instruction expresse du Président Ali Bongo Ondimba le 16 août dernier, les responsables des forces de défense et de sécurité ont décidé de sévir face à la corruption et autres attitudes qui ternissent leur noble profession, des comportements déviants de certaines brebis galeuses continuent de s’illustrer de bien mauvaises manières.
